Méconnu encore de certains propriétaires de ces races de chiens de plus en plus courantes :

le berger australien

« Chez certaines races de chiens de berger, une mutation au sein du gène MDR 1 (pour Multi-Drug Resistance) est responsable d'une anomalie dangereuse : elle rend toxiques plusieurs produits vétérinaires, dont de simples antiparasitaires », rappelle le site sciencesetavenir.fr.

Outre le Colley, sont donc également concernés le berger allemand, le berger australien, le berger australien miniature, le berger blanc suisse, le border collie, l'English shepherd, le Longhaired whippet, le Mc Nab, le Old english sheepdog, le Shetland, le Silken windhound et le Wäller. Et potentiellement tout chien qui serait issu d’un croisement avec l’une ou plusieurs de ces races.

Les chiens présentant une déficience du gène MDR1 (un test génétique existe) risquent de graves troubles neurologiques si un médicament auquel ils sont sensibles leur est administré :

  • les antiparasitaires contenant de l’Ivermectine. Des vermifuges sont également à éviter, tout comme les médicaments à base de milbemycine, les anti-diarrhéiques renfermant du lopéramide, certains anti-vomitifs.

Une étiquette dans le carnet de santé pour rappeler la sensibilité au vétérinaire

Généralement, les vétérinaires sont désormais bien au fait de la toxicité de certaines molécules chez les races concernées par la mutation génétique entraînant une sensibilité à certains médicaments.

Normalement, si l’acquisition d’un chien appartenant à l’une des races à risques est faite auprès d’un éleveur sérieux, celui-ci rappellera au nouveau maître la mise en garde concernant cette sensibilité